Un lieu et une circonstance un peu spéciales pour organiser un concert celui du Bourgmestre de la ville d’Etterbeek.
Après voir déposé nos affaires à l’hôtel nous arrivons sur place vers 16 h 30, grand merci à Nadine notre chauffeur du moment qui nous fait en même temps une visite guidée de la ville de Bruxelles.
Sur place il y a déjà quelques fans, nous repérons de suite le car bleu. On se gare assez facilement. Patrick est donc déjà arrivé depuis un petit moment.
Les balances prévues à 17 h 30 auront finalement lieu à 18 h 30. Patrick en forme qui délire avec dédé. Titres répétés : Toutes les peines, Si on chantait plus fort etc…
Vers 19 h 30 elles prendront fin donc nous aurons le temps d’aller prendre un petit encas à la cafétéria.
L’attente est assez longue jusqu’à 22 heures 30 l’heure prévue où le concert doit commencer ce dont tout le monde se pose d’ailleurs la question. Certaines personnes étant venues pour le bal et d’autres Patrick sans d’ailleurs savoir qu’il y a un concert. La musique forte bat son plein avec une sono dont le son est franchement horrible et les gens s’éclatent sur la piste de danse. Soudain la musique s’arrête ( ouf pour mes oreilles ) et les musiciens prennent place. L’introduction de « Marseille » commence mais c’est trop tard pour nous qui avions une table au centre mais située derrière celle de Monsieur le bourgmestre pour se rapprocher suffisamment de la scène sans se retrouver serrer comme une saucisse derrière des géants. Je m’avance un peu et finalement je constate que je ne vois rien ( trop petite ) et que je n’entends rien enfin je suis trop gênée par les paroles de toutes ces personnes qui sont venues se faire voir ( bientôt les élections). Je décide donc de migrer vers la droite de la scène, la vue est meilleure mais pas encore satisfaisante à mon goût donc j’ai décidé de monter sur une chaise ! Et là ça le faisait enfin j’étais dans l’ambiance après 3 ou 4 chansons… je n’étais plus gênée par les brouhahas.
Je ne vous raconte pas le tour de chant qui est identique à Rive de Gier. A noter que Patrick a eu beaucoup de mal pour persuader une bonne moitié de la salle de se lever et de s’amuser et il a dit dès le début qu’il fallait lever son « cul » . Juchée sur ma chaise, je pouvais voir ceux qui ne bougeaient pas trop donc pour les réveiller il a décidé de descendre dans le public pour monter sur la table d’honneur celle où était installé Monsieur le bourgmestre qui avait une coupe de champagne dans la main pendant toute la soirée et qui lui chantait vraiment plus fort le verre levé au rythme de la musique.
Les temps forts : De belles polyphonies en introduction de « Je sais où aller » sa bouche était d’ailleurs très loin du micro c’est impressionnant de voir la puissance de sa voix à ce moment précis.
Toujours autant de belles paroles pour ses musiciens qu’il n’échangerait pas, encore et toujours de l’émotion sur « Je ne serai jamais » ( il a fait monter une jeune fille pour l’accompagner ) et le magnifique solo de dédé sur « Que tu reviennes » qui le touche toujours autant.
Une sortie se scène de Patrick qui ira directement se réfugier dans le car après « Debout ».
C’était un concert tout à fait différent de celui d’y il a 2 jours